La somnolence au volant peut très facilement se transformer en endormissement et entraîner un grave accident aux conséquences irréversibles.
Un accident mortel sur trois sur les autoroutes est provoqué par la fatigue. La somnolence fait augmenter le risque d’accident sur la route par 8. Une étude américaine a d’ailleurs conclu que la fatigue au volant entraîne les mêmes effets que la conduite sous l’emprise de l’alcool.
Attention aux idées reçues : seuls les conducteurs effectuant des longs trajets sont concernés par la somnolence au volant. Faux ! Tous les conducteurs sont concernés y compris ceux dont le trajet ne dure pas plus d’une ou deux heures. Il convient de souligner que la moitié des accidents liés à la somnolence arrivent sur ces déplacements courts.
Somnolence au volant : quelles conséquences ?
La somnolence et la fatigue au volant entraînent plusieurs conséquences :
- les réflexes du conducteur sont ralentis,
- baisse de l’attention et de la concentration du conducteur,
- réduction du champ visuel,
- baisse de la vigilance.
À noter que les effets de la somnolence sont multipliés les éléments ci-dessous interviennent :
- après un repas trop lourd,
- la consommation d’alcool,
- une température inadaptée dans la voiture (trop froid ou trop chaud),
- une aération insuffisante,
- une fatigue déjà accumulée,
- la prise de certains médicaments,
- un trajet monotone.
Certaines plages horaires sont également à éviter, autant que possible : entre 2h et 5h de la nuit et entre 13h et 15h en journée.
Comment lutter contre la somnolence au volant ?
Pour lutter efficacement contre la somnolence au volant, il convient dans un premier temps de faire un tri par rapport aux fausses idées qui circulent toujours. On ne lutte pas contre la somnolence en prenant un café, en écoutant la radio, en buvant une boisson gazeuse à base de caféine ou en baissant sa vitre !
Voici quelques conseils à prendre en compte pour éviter les risques d’endormissement au volant :
Une bonne nuit de sommeil !
Avant de prendre la route assurez-vous de ne pas manquer de sommeil. Un adulte a besoin d’au moins 7 heures de sommeil pour être en forme le lendemain. Une bonne nuit de sommeil est donc très importante notamment avant les départs en vacances.
La qualité du sommeil est essentielle, il faut donc faire le vide dans votre esprit avant de se coucher pour un sommeil réparateur.
En cas d’apnée du sommeil, il est préférable de consulter un médecin et de ne pas prendre le volant.
Pour savoir si vous êtes susceptible de souffrir d’apnée du sommeil vous pouvez effectuer un test sur le site somnolence-au-volant.fr.
Une pause toutes les deux heures s’impose !
Lors du trajet, il est important de prendre le temps de faire des pauses d’au moins 15 minutes toutes les deux heures. Relaxez-vous et ne cherchez pas à vous endormir absolument. Si vous parvenez à vous endormir, faites une sieste de 15 minutes pas plus. Il est plus difficile d’être en forme à la suite d’un sommeil profond.
Pensez également à vous dégourdir les jambes et faire quelques exercices physiques !
Pensez à digérer avant de prendre le volant !
La phase de digestion est un moment où l’on se sent plus fatigué. Mangez donc un repas léger et prenez le temps de digérer. Pensez à vous hydrater régulièrement.
Quels sont les signes de la somnolence au volant ?
Les signes de la fatigue au volant sont :
- manque de concentration,
- paupières lourdes,
- engourdissements des jambes,
- besoin de changer régulièrement de position,
- bâillements répétitifs,
- douleurs dans la nuque et dans le dos.
Dès que les premiers signes apparaissent, arrêtez-vous à l’air de repos la plus proche pour prendre une pause. Si un de vos passagers et détenteurs du permis de conduire pensez à changer de conducteur.
Les médicaments peuvent avoir un impact sur la fatigue au volant !
Certains médicaments sont néfastes pour la conduite et peuvent provoquer des risques d’endormissements.
Avant de prendre la route vérifiez bien les pictogrammes inscrits sur la boîte des médicaments :
- niveau 1 (jaune) : vous pouvez prendre le volant, mais restez prudent,
- niveau 2 (orange) : soyez très prudent et ne prenez pas le volant sans l’avis d’un médecin,
- niveau trois (rouge) : ne prenez pas le volant !