La réforme du permis de conduire est une initiative du Gouvernement qui devrait raccourcir les délais d’attente, cependant passer le permis de conduire n’est pas seulement une affaire de temps, de travail et de persévérance. C’est également une démarche coûteuse, qui peut refroidir notamment les candidats les plus jeunes.
Les aides existantes
La plupart des aides sont destinées aux jeunes. Il est tout simplement possible de s’adresser à la mairie ou à la collectivité locale pour obtenir une bourse. Celle-ci est généralement consentie en échange d’une activité d’intérêt collectif réalisée de façon bénévole, pour une durée pouvant aller de 40 à 70 heures.
Cette bourse est accordée aux personnes âgées de 18 à 25 ans, dont la situation financière justifie une aide. Les dossiers sont examinés par un jury qui décide de la validité de la candidature.
Au niveau national, l’état a mis en place une aide appelée “permis à 1 euro”, qui permet d’obtenir un prêt à taux zéro et de payer son permis à raison d’un euro par jour. Il faut pour cela s’adresser à une auto-école partenaire du programme, et solliciter ce prêt auprès d’un organisme bancaire, pour un montant de 800, 1000 ou 1200 euros selon les cas.
Le remboursement est ensuite mensuel, à raison de 30 euros par mois. Cette aide est réservée aux jeunes de 16 à 25 ans.
Pour une formation moins coûteuse, il reste également la solution du permis low cost qui permet aux candidats de bénéficier de tarifs très attractifs pour passer le permis de conduire.
Pour les personnes souhaitant passer par une formation basique sans y laisser un bras, il existe un guide des auto-écoles qui vous permet de prendre contact avec les centres de formation à la conduite afin de comparer les prix.
Les conditions particulières
Pour réduire les coûts sans avoir à solliciter d’aide, il est possible d’opter pour une candidature libre. Dans ce cas, pas de frais d’auto-école à payer, il suffit de s’inscrire à l’examen du code puis à celui du permis. C’est une option qui n’a de sens que pour les candidats qui maitrisent déjà le permis, et il faut être conscient que certains coûts subsistent.
Les personnes âgées de plus de 25 ans peuvent bénéficier d’aides dans certaines conditions : si elles sont demandeurs d’emploi, ou handicapées.
Les demandeurs d’emploi sont invités à contacter leur agence Pôle emploi juste après leur inscription en auto-école. Ils bénéficient alors d’une aide de 1200 euros, versés en trois fois. Il faut être inscrit sur les listes depuis au moins six mois pour prétendre à cette aide.
Le FASTT (Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire) peut également contribuer au financement à hauteur de 500 euros, pour les salariés intérimaires.
Les personnes handicapées peuvent bénéficier de l’aide de l’AGEFIPPH (Association de Gestion des Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées), qui financent les permis à hauteur de 1000 euros (1300 dans le cas des permis aménagés spécialement).