Un conducteur sur deux est faché avec le code de la route

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Si l’expérience de la conduite joue un rôle dans la sécurité, il est évidemment indispensable de maîtriser le code de la route pour espérer être un automobiliste responsable. Pourtant, une récente étude de l’association Prévention Routière, réalisée en partenariat avec CarGlass et Allianz France, vient de révéler qu’environ un conducteur sur deux aurait des doutes quant aux détails du code, notamment à la vue de certains panneaux de signalisation.

Une étude sur internet

C’est par le biais d’un test en ligne comprenant simplement douze questions, proposé en juin sur le site defidelaroute.fr, que les résultats ont été recueillis. Les réponses doivent être données dans un temps limité, pour éviter que les candidats ne cherchent les réponses sur Google.

Face à ce constat alarmant, les associations de prévention s’interrogent sur les mesures à adopter. Faut-il instaurer un suivi permanent des connaissances des automobilistes ? Serait-il prudent de valider chaque année le permis pour s’assurer que les bases n’ont pas été oubliées ? Il faut admettre par ailleurs que les règles comme les panneaux changent de façon régulière, et que rien n’oblige légalement les conducteurs à se tenir informés au fur et à mesure de ces modifications.

Des tests réguliers sont déjà obligatoires pour les chauffeurs de véhicules professionnels, comme par exemple les conducteurs de transports en commun ou les chauffeurs routiers. Pourtant, certains métiers ne sont pas soumis à cette contrainte. Ainsi, un chauffeur de taxi admettait récemment sur France 3 : “Cela fait quarante ans que j’ai passé mon permis et il est possible qu’il y ait pas mal de nouveaux panneaux que j’ignore.”

Des chiffres déconcertants

L’association Prévention Routière estime que les conducteurs sont “90% à ne pas vérifier régulièrement leurs connaissances du code de la route. En effet, une fois le permis en poche, les automobilistes sont nombreux à considérer leurs connaissances comme acquises.”

Les doutes les plus répandus portent sur les distances de sécurité à respecter, les vitesses maximales autorisées et les panneaux de signalisation les plus rares ou les plus récents. Malgré les piètres résultats obtenus aux tests, les candidats sont pourtant 71% à estimer que s’ils repassaient leur permis aujourd’hui, ils l’obtiendraient sans difficulté.

Thomas Le Quellec, porte-parole de la Prévention Routière, conclut : “Il est évident qu’on ne va pas retenir toutes les règles de conduite toute sa vie, d’où l’importance de remettre à jour ses connaissances du Code de la Route.”