Débats autour de la vignette écologique

Le Gouvernement souhaite mettre en place une pastille verte : La « vignette écologique » permettrait de classer les véhicules en fonction de leurs rejets de CO2. Pour l’instant, il est prévu que cette classification des véhicules se base sur leur année de fabrication. Position contestée toutefois par le Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA). Explications.

Le CNPA préconise une mesure réelle des émissions polluantes des véhicules

La vignette écologique devrait permettre de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes, le critère étant leur année de fabrication. La classification se fera donc sur une base de présomption de la quantité des rejets CO2.

Le CNPA estime qu’il serait plus adapté de mettre en place un système qui repose sur les émissions réelles des véhicules. Le système de mesure des rejets réels de CO2 permettront de favoriser les automobilistes qui entretiennent leurs véhicules et qui sont de ce fait, moins polluants. Il suffirait d’étendre l’actuel contrôle des émissions CO2 aux autres polluants et de le rendre obligatoire à partir de la 7^ème année d’existence du véhicule. Si l’idée du Conseil national se défend, elle aura sans doute des conséquences sur le portefeuille des automobilistes (coût du contrôle, du réglage moteur…).

Vignette écologique et obligations des constructeurs concernant les émissions de CO2 des véhicules neufs

Le système de la vignette écologique se justifie d’un point de vue écologique, au-delà des débats qui concernent des points techniques de sa mise en place.

Les obligations des constructeurs automobiles concernant l’abaissement du taux d’émissions polluantes des véhicules neufs ne semblent pas être suffisantes pour réduire les rejets de CO2.

Le Président d’OPEL, Karl-Thomas Neumann est intervenu à propos du nouveau cadre normatif à mettre en place dans quelques années. Il a demandé à ce que le prochain modèle de règlementation soit basé sur des seuils de rejets CO2 raisonnables pour les constructeurs. Il s’est appuyé sur une étude de Massachusetts Institute of Technology qui démontre les limites du système actuel qui ne se base que sur les émissions des véhicules neufs qui ne sont pas les seuls responsables des rejets de CO2…