Départ en vacances : attention à la fatigue au volant !
La somnolence au volant représente la première cause de mortalité sur le réseau autoroutier, devant la vitesse. Sur autoroute, un accident mortel sur trois est dû à l’endormissement du conducteur.
Pourtant, quelques précautions simples peuvent diminuer le risque de s’endormir au volant. À l’heure des grands départs en vacances, voici quelques recommandations simples qui vous permettront de prendre la route l’esprit plus tranquille.
Repérez les signes de fatigue au volant
La route des vacances est souvent longue et éprouvante. Contre la fatigue au volant, la pause est votre meilleure alliée. Pensez à vous arrêter au moins toutes les deux heures pendant 10 à 15 minutes. “La pause est le seul moyen de venir à bout de la somnolence”, martèle l’association Prévention Routière.
Il est important de s’arrêter avant même de se sentir fatigué. Apprenez à détecter les premiers signes de fatigue au volant : des bâillements répétés, une sensation de paupières lourdes, une raideur dans la nuque ou un besoin constant de changer de position sont des signaux d’alerte à ne pas négliger, rappelle le site Somnolence au volant.
Pause détente ou sieste éclair ?
Pour une pause détente efficace, il est conseillé de s’arrêter 10 à 15 minutes. Sortez du véhicule, faites quelques étirements pour détendre vos muscles, mangez léger et n’oubliez pas de vous hydrater en buvant régulièrement.
Si malgré tout, le besoin de sommeil se fait sentir, accordez-vous une micro-sieste. Arrêtez-vous dans un endroit calme et étendez votre siège. Relaxez-vous au maximum, sans chercher à dormir à tout prix.
Les facteurs de risque à éviter
Certains facteurs augmentent les risques de somnolence au volant, comme le manque de sommeil, un repas trop lourd, ou encore un excès de chauffage ou de climatisation. Veillez à maintenir une température modérée dans l’habitacle, et aérez régulièrement en ouvrant les fenêtres.
Soyez particulièrement vigilants si vous devez conduire de nuit entre 2 heures et 5 heures du matin, ou en journée, entre 13 heures et 15 heures. Selon l’association Prévention Routière, le risque de somnolence est maximal pendant ces créneaux.
Enfin, si vous prenez un traitement médical, vérifiez que vos médicaments sont compatibles avec la conduite en vous référant aux pictogrammes indiqués sur l’emballage. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin.
Bon à savoir : conduire après une nuit de 5 à 6 heures équivaut à conduire avec un taux d’alcoolémie de 0,8 g d’alcool par litre de sang. La somnolence au volant a les mêmes conséquences que l’alcool au volant.
Pensez à préparer votre véhicule !
Pour partir l’esprit serein, vérifiez l’état général de votre véhicule avant le départ. Pensez à vérifier les niveaux : huile moteur, liquide de freins, liquide de refroidissement, lave-glace. Vérifiez l’usure et la pression des pneus, et regonflez-les si nécessaire. Le sous-gonflage peut engendrer de sérieux problèmes, comme l’éclatement du pneu sur l’autoroute.
Enfin, n’oubliez pas que l’on n’est jamais à l’abri d’une panne. Vérifiez l’état de la roue de secours, et assurez-vous de disposer de l’équipement obligatoire en cas de panne (gilet réfléchissant de sécurité et triangle de signalisation).
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