Toujours dans l’optique de raccourcir les délais d’attente pour faire passer le permis de conduire, depuis le 1er novembre, les fonctionnaires vont pouvoir devenir les futurs examinateurs du permis de conduire et suivre le modèle des 50 postiers qui ont été sélectionné par le ministère de l’intérieur.
Les fonctionnaires concernés
La loi Macron « pour l’activité, la croissance et l’égalité des chances économiques » stipule que tous les départements où les délais d’attente entre deux examens du permis de conduire sont supérieurs à 45 jours pourront faire appel à des agents publics.
Cette solution est encadrée par de nombreuses contraintes. En effet, le fonctionnaire doit être âgé au minimum de 23 ans et être titulaire du Permis B depuis 3 ans. De plus, les nouveaux examinateurs ne doivent avoir aucun lien avec la profession de moniteur d’auto-école. Les professions des conjoints, enfant, parents doivent être précisées si elle se rattache au permis de conduire.
Le décret, précise que les fonctionnaires « ne doivent pas être inscrits sur le fichier national des permis de conduire au titre des décisions de restriction de validité, de suspension, d’annulation, d’invalidation, d’interdiction de délivrance de permis de conduire ou de changement de catégorie du permis de conduire »
Une formation obligatoire
Si le fonctionnaire répond à tous ces critères d’éligibilité, il devra suivre une formation obligatoire identique aux inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière avec un enseignement théorique et pratique. Ils devront passer une évaluation de leurs connaissances qui donnera lieu à une « qualification » indispensable pour obtenir une autorisation.
Une opportunité pour les candidats
Les délais d’attente entre deux examens du permis de conduire varient en fonction des départements. En moyenne, ils représentent environ 100 jours avec un record de 5 mois en Ile-de-France.
Qui dit délais trop longs dit budget en extension. En effet, plus les délais sont long plus les candidats investissent dans les heures de conduite pour éviter de perdre la main ce qui représente un coût important. Cette réforme du permis de conduire est au service de la simplification .
La colère des auto-écoles
À la suite de l’annonce de la loi Macron, en février 2015, en ce qui concerne la réforme du permis de conduire, les auto-écoles avaient manifesté leur colère. En effet, de nombreuses opérations avaient été organisées partout en France pour lutter contre cette nouvelle réforme. Cette mesure va-t-elle rallumer la flemme ?