L’alcool au volant est l’une des premières causes de mortalité routière. Plus de la moitié des accidents mortels (63 %) sont dus à la conduite sous l’emprise de l’alcool les nuits des week-ends et les jours fériés.
Un quart des victimes de l’alcool sur la route sont des jeunes âgés de 18 à 24 ans.
On oublie souvent qu’avec un taux d’alcoolémie de 0,5g/l, le risque d’avoir un accident est multiplié par deux, avec un taux de 0,8g/l, le risque est dix fois plus élevé et avec un taux de 1,2 g/l, le risque augmente de 35 fois !
L’alcool tue les jeunes sur la route
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité pour les jeunes dans cette tranche d’âge.
Pour mémoire : désormais pour les jeunes conducteurs, c’est zéro verre d’alcool ! Si le taux d’alcoolémie est supérieur à 0,2g/l, ces derniers encourent des sanctions, un retrait de 6 points sur leur permis probatoire et une amende de 135€, ainsi que l’immobilisation du véhicule.
L’alcool au volant : les conséquences
Il agit de plusieurs façons : il peut rendre le conducteur euphorique, celui-ci sous-estime le risque et en même temps, surestime ses capacités.
Sous l’emprise de l’alcool, l’automobiliste a tendance à ne plus respecter les règles de la route, (excès de vitesse, non-port de la ceinture de sécurité, non-respect du feu rouge, etc.).
Il commet des erreurs lors de sa conduite et peut être agressif envers les autres conducteurs.
Autres effets de l’alcool au volant : des réflexes plus lents et donc un temps de réaction plus long, une mauvaise coordination des gestes, une moindre résistance à la fatigue, une vision perturbée, une sensibilité à l’éblouissement est plus élevée.
L’usage de stupéfiants avant la conduite peut avoir des effets similaires.
Quelles sont les alternatives à l’alcool au volant ?
Plusieurs alternatives existent :
- désigner un SAM pour vos soirées (ou autres occasions lors desquelles vous allez consommer de l’alcool),
- rentrer en taxi, VTC, Uber… ou opter pour les transports en commun,
- le covoiturage peut être aussi une solution,
- enfin, si cela est possible, vous pouvez rester dormir sur place avant de reprendre le volant le lendemain.
Gare aux fausses idées ! Sachez que seul le temps permet d’éliminer les effets de l’alcool.
Parents votre rôle est important
La première chose que les parents peuvent faire, c’est essayer de faire comprendre à leurs enfants les risques qu’ils encourent en prenant le volant après avoir consommé de l’alcool.
Les parents ne doivent pas hésiter à établir des règles à respecter avec des sanctions en cas de non-respect des règles établies. Ils doivent aider les jeunes adolescents à prendre l’habitude de désigner un conducteur qui ne consommera pas d’alcool.
Les parents ne doivent pas hésiter à se proposer pour effectuer cette mission. Si cette solution n’est pas envisageable, laissez-leur l’argent nécessaire pour rentrer en taxi et assurez-vous qu’ils ont le numéro pour en commander un.
Si vous êtes sollicités pour aller les chercher et raccompagner à la maison, quelle que soit l’heure, acceptez de le faire.