On connaissait le Vélib, on a découvert récemment l’Autolib et le Bélib et leurs tarifs intéressants. Voici désormais la société CityScoot, qui proposera des scooters électriques aux Parisiens dès l’été 2016.
Un service simple et pratique pour se déplacer rapidement
L’une des particularités de ce service réside dans le fait que l’utilisateur n’a pas besoin de laisser son véhicule à une borne spécifique. Il suffit de garer le scooter à n’importe quel emplacement adéquat pour un deux-roues.
En cas de besoin, CityScoot a signé un accord avec Autolib pour l’utilisation de ses bornes de recharge. Sachant qu’il y en a environ 300 réparties dans toute la ville, on mesure à quel point il est improbable de se trouver coincé faute d’alimentation.
Les scooters peuvent être loués par toutes personnes de 20 ans ou plus, dotées du permis de conduire. Il sera possible de retirer un véhicule sept jours sur sept, entre 7 heures et 1 heure du matin.
La location devrait coûter 3 euros par tranche de 15 minutes, et l’inscription est gratuite.
L’opération est indéniablement moins coûteuse que d’acheter son propre scooter électrique, pour lequel il faut débourser, en moyenne, 4 000 euros.
Un casque est mis à disposition des clients en même temps que le scooter, ainsi qu’une réserve de charlottes jetables pour des raisons d’hygiène.
L’autonomie du véhicule est indiquée clairement dès la location, par le biais d’une application mobile qui affiche le nombre de kilomètres que l’on peut parcourir.
Une idée indépendante de la Mairie de Paris
Après une phase de test initiée l’été dernier, le déploiement officiel des Cityscoots, le cousin motorisé du Vélib est désormais programmé : 1 000 scooters seront disponibles dans la capitale, bien que la Mairie de Paris ne soit pourtant pas à l’origine de l’initiative.
Bertrand Fleurose, PDG de CityScoot, explique : “L’idée m’est venue en 2012. J’avais déjà créé une société de service de scooters en 2005, puis de location de scooters en 2011. La mise en place d’un service de scooters en libre-service m’a parue naturellement être l’étape suivante.”
Bertrand Fleurose fait équipe avec un ancien consultant d’entreprises, Bernard Edelist, qui a vu dans cette idée l’opportunité d’occuper un créneau laissé vacant, quelque part entre les vélos et les voitures disponibles en libre-service.
L’accent est mis également sur le côté “made in Europe” de ces scooters (avec des éléments allemands, polonais et français), et leur caractère aussi silencieux que peu polluant. Leur vitesse est limitée à 45 km/h pour plus de sécurité.