Passage à l’heure d’hiver : attention sur la route !


Chaque année, en automne, le passage à l’heure d’hiver marque un changement notable dans nos habitudes quotidiennes.

Bien que cette transition permette de gagner une heure de sommeil, elle n’est pas sans conséquences pour la sécurité routière. La réduction de la luminosité en fin de journée et l’augmentation de la fatigue peuvent affecter la vigilance des conducteurs et provoquer des accidents de la route. Voici un guide complet sur les impacts de l’heure d’hiver sur la sécurité routière, accompagné de conseils pour une conduite sécurisée durant cette période.

Passage à l’heure d’hiver et sécurité routière : quels sont les impacts ?

Le passage à l’heure d’hiver, en repoussant la tombée de la nuit, modifie fortement les conditions de circulation, en particulier pour les trajets domicile-travail. Les risques associés à la conduite augmentent en raison des deux facteurs principaux suivants.

Diminution de la visibilité

Le changement d’heure entraîne une baisse soudaine de la luminosité dès la fin d’après-midi. De nombreux trajets, notamment ceux effectués après la journée de travail, se font désormais en partie ou intégralement dans l’obscurité.

Cela réduit la visibilité, ce qui impacte le temps de réaction des conducteurs et augmente les risques d’accidents, notamment pour les usagers vulnérables comme les piétons et les cyclistes.

Selon la Sécurité Routière, les mois de novembre et décembre enregistrent une hausse des accidents impliquant ces usagers.

Augmentation de la fatigue

L’adaptation au changement d’heure peut perturber le rythme biologique de nombreuses personnes, provoquant une sensation de fatigue, surtout dans les jours qui suivent le passage à l’heure d’hiver.

Cette fatigue peut ralentir les réflexes, réduire la concentration et accroître les risques de somnolence au volant, un facteur majeur d’accidents graves.
Les signes de la somnolence au volant

Les conducteurs habitués à des trajets réguliers, souvent en fin de journée, peuvent se retrouver plus vulnérables face à la fatigue et la baisse de vigilance.

Plus d’accidents lors du passage à l’heure d’hiver

Selon les données de la Sécurité Routière, les accidents augmentent significativement durant les premières semaines après le passage à l’heure d’hiver.

En novembre, une hausse de 34 % des accidents impliquant des piétons est observée, souvent entre 17h et 19h, les heures de pointe où la visibilité est la plus faible.

Les changements soudains de lumière influent aussi sur la perception des conducteurs, augmentant les erreurs d’appréciation des distances et des vitesses.

La Sécurité Routière encourage les usagers vulnérables à porter des vêtements claire ou des accessoires rétro-réfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable…).

Parents, pensez à équiper vos enfants afin qu’il puisse être vu par les autres usagers de la route.

Conseils pour une conduite sécurisée durant l’heure d’hiver

Afin de minimiser les risques d’accidents, voici quelques conseils à suivre après le passage à l’heure d’hiver.

Vérifier l’état des feux et des rétroviseurs

Voir et être vu est primordial. Avec la baisse de luminosité, l’éclairage du véhicule devient essentiel.

Avant chaque trajet, assurez-vous que tous les feux du véhicule fonctionnent correctement : phares ainsi que les rétroviseurs qui doivent également être propres pour une visibilité maximale. Un éclairage défectueux ou insuffisant réduit les chances de voir et d’être vu.

Adapter la vitesse et augmenter les distances de sécurité

La réduction de visibilité impose de réduire la vitesse, surtout sur les routes mal éclairées. Une vitesse adaptée permet de mieux réagir aux imprévus, notamment en présence de piétons, cyclistes ou autres obstacles.

En augmentant les distances de sécurité, les conducteurs disposent d’un temps de réaction supplémentaire, essentiel.

Redoubler de vigilance pour les piétons et cyclistes

Les usagers les plus vulnérables de la route, comme les piétons et les cyclistes, deviennent plus difficiles à repérer dans l’obscurité.

Il est recommandé de ralentir dans les zones urbaines et à proximité des passages piétons et de faire preuve de vigilance accrue. L’attention doit également être portée aux intersections et aux virages où la visibilité est réduite.

Bien se reposer et éviter la conduite en cas de fatigue

La fatigue augmente le risque de somnolence au volant. Si possible, ajustez votre rythme de sommeil pour mieux vous adapter au changement d’heure.

Si des signes de fatigue apparaissent, comme des bâillements fréquents ou une difficulté à se concentrer, il est important de faire une pause.

La somnolence est l’un des facteurs les plus dangereux pour la sécurité routière.

Utiliser les technologies d’aide à la conduite

De nombreux véhicules récents sont équipés de dispositifs d’aide à la conduite comme l’alerte de franchissement de ligne ou le régulateur de vitesse adaptatif.

Ces outils peuvent être précieux pour aider le conducteur à maintenir une conduite sécurisée, surtout en cas de fatigue ou de baisse de vigilance.

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De Camille | 31/10/2024