À l’initiative des Républicains, les automobilistes d’Ile-de-France pourront probablement bientôt disposer d’une plaque d’immatriculation personnalisée ! Ce projet, validé la semaine dernière par le Conseil régional, devrait permettre de financer l’examen du code pour les jeunes : lycéens, apprentis, jeunes en insertion qui se demande souvent comment financer son permis de conduire. Toutefois, pour qu’il puisse être mis en œuvre le Gouvernement doit donner son accord. Explications.
Pourquoi permettre aux conducteurs de disposer de plaques d’immatriculation personnalisées ?
Moyennant une contrepartie financière, la plaque d’immatriculation personnalisée permet à l’automobiliste de choisir les lettres et les chiffres qui vont y figurer. Seules limites à la liberté du conducteur : le message choisi ne doit pas enfreindre la loi et doit respecter le graphisme en vigueur.
Autoriser les conducteurs à disposer de plaques d’immatriculation personnalisées en Ile-de-France n’a autre objectif que récolter des recettes. Ce n’est pas une nouveauté, car cette pratique existe déjà dans beaucoup d’autres pays comme les Etats-Unis ou encore la Belgique et permet de disposer de recettes fiscales supplémentaires.
Quel coût pour les plaques d’immatriculation personnalisées ?
Les tarifs varient d’un État à un autre…En Angleterre, c’est à partir de 93 €, au Luxembourg, le tarif commence à 50 €. En fonction des demandes, les montants peuvent être beaucoup plus élevés.
En ce qui concerne les futurs tarifs en Ile-de-France, le rapport validé par le Conseil régional, ne donne des indications que sur les recettes attendues dont le montant global estimé est de 10 millions d’euros. À savoir qu’actuellement ce sont environ 5 millions de véhicules qui circulent dans la région de la capitale et chaque année, il y a des centaines de milliers de nouvelles immatriculations…
Financement du code pour les jeunes
La possibilité d’avoir des plaques d’immatriculation personnalisées qui reste encore à l’état de principe validé par le Conseil régional, a été reçue de façon mitigée par les représentants des différents courants politiques. Cette mesure devrait pourtant permettre le financement de l’apprentissage du code pour les jeunes grâce aux recettes récoltées. Il s’agit là d’un objectif légitime qui mérite d’être souligné. Affaire à suivre…