Voiture autonome, covoiturage, transports collectifs, éco-mobilité, de nouvelles autoroutes écologiques et connectées, voiture volante, autant d’évolutions se profilent à l’horizon dans les prochaines années.
Nos habitudes de déplacements pourraient être bouleversées à un tel point que les jeunes auront de moins en moins, voire guère besoin d’obtenir le permis de conduire !
Ce sont les paroles de Noam Bardin, patron de Waze, l’application de navigation communautaire qui permet de connaître l’état du trafic en temps réel. Voici l’essentiel de son interview donné à 20 minutes.
Le permis de conduire bientôt « has been » ?
Noam Bardin explique quelques constats qui l’amènent à dire que « cela prendra du temps, bien sûr, mais un enfant qui naît aujourd’hui a des chances de ne jamais conduire de sa vie ».
Il s’appuie sur le fait qu’aux Etats-Unis les personnes passent leur permis de conduire de plus en plus tard. Par ailleurs, de plus en plus de gens n’ont pas le permis.
Il s’agirait d’une tendance qui dépasserait les frontières de l’Amérique.
Cette tendance serait à mettre en parallèle avec le besoin d’un nombre de plus en plus important de personnes de se déplacer sans que les capacités des infrastructures soient adaptées.
Grâce à des applis, chacun pourra commander un véhicule autonome, en covoiturage ou avec un chauffeur, pour se rendre à sa destination. Avoir le permis ne serait donc plus indispensable.
Le covoiturage diminuerait la nécessité d’avoir le permis et les embouteillages !
Dans les années à venir, le trafic s’alourdirait, sauf à trouver des solutions pour que les personnes se regroupent et effectuent ensemble le trajet maison-travail, par exemple.
Les frais du déplacement seront partagés, les émissions des gaz à effet de serre diminuées et le trafic fluidifié, surtout dans les grandes villes comme Paris.
En plus, le taux des embouteillages serait réduit si l’on diminue de 5 % à 10 % les voitures en circulation grâce au covoiturage.
La société qui possède Waze et qui défend cette idée, a déjà lancé une solution de covoiturage en Israël et aux Etats-Unis.
« Carpool » ne fonctionne pas sur le même principe que les taxis classiques ou Uber, il n’y aucun surcoût pour ceux qui y recourent, seuls les frais d’essence et d’assurance sont partagés.
Si le covoiturage, les véhicules autonomes, ainsi que les transports en commun ou encore les autres modes de déplacements (vélo) présentent de belles perspectives pour le futur, les jeunes auront encore besoin de leur permis, au moins dans les quelques prochaines années !