Deux ont pour objectif de renforcer la sécurité des piétons et la troisième vise à lutter contre la conduite en état d’alcoolémie. Ces nouvelles mesures ont été prises lors du Comité interministériel de la sécurité routière le 9 janvier 2018. Voici un aperçu sur ces dernières et les nouvelles sanctions prévues.
6 points en moins pour un refus de priorité aux piétons
En cas de refus de priorité à des piétons, six points seront retirés du permis de conduire au lieu de 4 jusqu’à maintenant.
D’autres mesures sont également en cours pour protéger davantage les piétons. Parmi elles, il y a l’aménagement de passages protégés afin d’améliorer leur visibilité et la matérialisation d’une ligne d’effet mentionnant aux conducteurs où ils doivent s’arrêter pour les laisser traverser.
En 2016, ce sont 559 piétons qui sont morts soit une hausse de 19 % par rapport à 2015. Ces modifications au Code de la Route ont donc pour objectif de réduire la mortalité piétonne sur la route.
Les mesures adoptées concernant l’alcoolémie au volant
Pour lutter contre l’alcoolémie au volant, une nouveauté est entrée en vigueur : la pose d’un éthylotest anti-démarrage (EAD) dans le véhicule pour une durée pouvant s’étendre à 6 mois. Désormais, le préfet peut donc décider de la pose d’un éthylotest si le conducteur présente une alcoolémie supérieure à 0.8 g/l de sang lors d’un contrôle. Le tribunal pourra quant à lui prolonger la durée de cette obligation à 5 ans ou moduler l’amende encourue jusqu’à 4 500 euros maximum.
La pose d’un éthylotest bientôt obligatoire ?
Cette alternative à la suspension du permis permettra aux conducteurs de garder leur permis de conduire.
À l’heure actuelle, les EAD sont proposés dans seulement quatre départements (Drôme, Finistère, Marne et Nord) ou au tribunal.
De nouvelles mesures pour une sécurité routière améliorée
Ces nouvelles mesures viennent s’ajouter à d’autres déjà en place comme la publication sur le site de la sécurité routière d’une carte montrant l’implantation de tous les radars automatiques en France et l’abaissement de la vitesse à 80 km/h (au lieu de 90 km/h) sur les routes à double-sens et dépourvues de séparateur central.