Toulouse : flashé à près de 120 km/h, il souhaitait « nettoyer son filtre à particules »

L’information a été transmise par la Gendarmerie de Haute-Garonne. Sur sa page Facebook, elle adresse un « Carton rouge pour grand excès de vitesse en agglomération, 68 kilomètres/heure au-dessus de la vitesse autorisée ».

Vitesse retenue : 118 km/h !

Une patrouille du G.N.S.I. (groupe nuit de surveillance et d’intervention) de la Compagnie de gendarmerie de Toulouse-Mirail effectue une série de contrôles de vitesse dans la commune d’Aussonne, en banlieue toulousaine.

La zone est limitée à 50 km/h et, en à peine une demi-heure, trois conducteurs ont été verbalisés pour excès de vitesse. Les deux premiers concernent des excès de vitesse particulièrement fréquents, de 30 à 40 km/h.

Pour le troisième, stupeur ! Roulant à tombeau ouvert, avec un bolide, une Alfa 159 210cv selon certains témoignages, le troisième excès de vitesse surgit alors. Le radar le flashe et son conducteur est immédiatement arrêté.

Il devait « nettoyer son filtre à particules »

Pour tenter de justifier sa faute, le conducteur donne aux gendarmes une explication pour le moins surprenante : il devait « nettoyer son filtre à particules ».

Pour les décrasser, de nombreuses solutions existent. La plus simple étant de rouler quelque temps en sur-régime, mais non pas en sur-vitesse, au-delà des 3000 tours/minutes.

Toujours est-il que les gendarmes lui ont retiré son permis de conduire sur-le-champ afin de le « transmettre au service des permis de la préfecture de la Haute-Garonne qui prendra une mesure de suspension administrative pour une durée comprise entre 3 et 6 mois » précise le post.

L’automobiliste sera prochainement convoqué devant le tribunal de Toulouse. Pas sûr que ce dernier soit pleinement convaincu par son explication…

Quelles sanctions pour les grands excès de vitesse ?

Les sanctions pour excès de vitesse dépendent de la gravité de celui-ci.

Celui-ci peut également voir son permis de conduire suspendu pendant une durée de 3 ans maximum.

Enfin, la participation à un stage de sensibilisation à la sécurité routière lui est imposée.

En cas de récidive, c’est-à-dire moins de trois ans après la précédente peine, il s’agit d’un délit d’excès de vitesse et l’amende peut atteindre 3 750 €.

Le tribunal dispose également du pouvoir de prononcer une peine ne dépassant pas trois ans de prison. Bien sûr, si l’automobiliste concerné provoque un accident impliquant blessures ou homicides involontaires, les sanctions sont très sévères.