Pourtant, certains automobilistes n’hésitent pas à prendre tous les risques pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre, quitte à mettre la vie des autres en danger.
La preuve, ce samedi 21 juillet, avec le conducteur d’une Citroën Saxo. Après avoir été signalé par d’autres personnes en raison de sa conduite dangereuse, il s’est lancé dans une folle course-poursuite avec les gendarmes du peloton d’autoroute de Valance (Drôme) à hauteur de Saulce-sur-Rhône dans le sens Sud-Nord de l’autoroute A7.
Pas de permis, stupéfiants et refus d’obtempérer
Alors que les forces de l’ordre sont à ses trousses, le chauffard refuse de s’arrêter. Il va même passer en force le péage de l’autoroute à Valence Nord, explosant la barrière sur son passage. Puis il s’est engagé à toute allure sur la Lacra, le contournement autoroutier de Valence. Derrière lui, les gendarmes constatent que le chauffard va jusqu’à une vitesse de 160 km/h avec sa petite voiture… Finalement, le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule avant de percuter deux autres voitures et de blesser légèrement deux personnes.
C’est à ce moment-là que les militaires ont pu interpeller cet homme âgé de 30 ans et originaire de Marseille. Même une fois entre les mains des gendarmes, il a continué de résister et de manifester des signes d’énervement.
Avec toutes ces infractions, le conducteurs risque gros, en plus des sanctions, il risque également d’être dans l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à Valence.
Stupéfiants et volant ne font pas bon ménage
À la différence de l’alcool, il n’existe aucune tolérance de la part de la loi française en ce qui concerne la consommation de produits stupéfiants au volant. Et pour cause, il s’agit de produits illégaux que nul n’est censé consommé sur le territoire national. Perte de contrôle, des réflexes ou baisse de la vigilance font partie des conséquences sur le conducteur qui a pris de telles substances, qui vont jusqu’à multiplier par deux le risque d’accident de la route.
Dans le même temps une peine allant jusqu’à 3 ans de suspension de permis, voire l’annulation avec interdiction de le passer durant au moins 3 ans peut être prononcée.
Enfin, il est important de rappeler qu’en cas d’accident après consommation de produits stupéfiants, l’assurance ne prend pas en charge les réparations du véhicule. Pire, le conducteur perd le bénéfice des garanties complémentaires et son contrat peut même être résilié.