Voiture à double commande : ce qui change à compter du 1er octobre 2013
La location d’une voiture à double commande est en vogue depuis quelques temps etant donné qu’il n’est pas obligatoire de s’inscrire à une préparation dispensée par une auto-école pour se présenter aux examens d’obtention du permis de conduire. Ainsi, les apprentis conducteurs qui le souhaitent, peuvent louer un véhicule à double commande et apprendre la conduite avec un accompagnateur.
Cette option, choisie par certains en raison de son coût moins élevé, et longtemps dénoncée par les auto-écoles comme concurrence déloyale, a été encadrée par un arrêté du 16 juillet 2013.
Une formation payante désormais obligatoire pour les accompagnateurs de voiture à double commande…
A compter du 1er octobre 2013, les accompagnateurs doivent pouvoir justifier d’une formation payante assurée par une auto-école. Le prix de la formation sera librement fixé par les auto-écoles. Venant s’ajouter au coût de la location du véhicule à double commande, le coût total de ce type d’apprentissage approchera de près le coût de la formation proposée par les auto-écoles et risque d’en dissuader plus d’un.
L’Association française de loueurs de véhicules à double commande avait déjà exprimé ses doutes avant la parution de l’arrêté.
La fin des leçons à tarifs abordables ?
Il est à noter que la formation de quatre heures permet à l’accompagnateur d’encadrer au maximum 3 apprentis conducteurs et ceci dans la période de cinq ans à compter de la délivrance de l’attestation.
…pour des raisons de sécurité routière
Pour la Sécurité routière, la sécurité des apprentis conducteurs sera mieux assurée grâce au nouveau cadre législatif, les accompagnateurs bénéficiant d’une formation pratique de trois heures et d’une formation théorique d’une heure.
Toujours selon la Sécurité routière, le texte a été élaboré en étroite concertation avec les acteurs publics ou privés de l’éducation routière et en prenant en compte les observations des loueurs de véhicules à double commande.
Pourtant ces derniers ne semblent pas apprécier l’arrêté qui entre en vigueur aujourd’hui. Un recours en vue de l’annulation du texte est susceptible d’être déposé devant le Conseil d’Etat qui avait suspendu, en 2011, un arrêté similaire. Le fera-t-il une deuxième fois ?
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