La COP21 était là pour le rappeler : la planète est en danger, et sa sauvegarde est de la responsabilité de tous. La voiture électrique, bien plus écologique que son aîné, la voiture hybride qui fonctionne à l’essence, devrait la supplanter à plus ou moins long terme. Plusieurs efforts dans ce sens ont été remarqués récemment.
Des voitures électriques pour les auto-écoles
Dans l’Aude, une auto-école propose depuis 2014 de suivre des cours de conduite sur une voiture électrique conçue pour l’apprentissage. Il s’agit de la Zoe de Renault, équipée d’une boîte automatique et, comme il se doit, de doubles commandes.
Guillaume Laurès, gérant de cette auto-école baptisée Car-K, explique que « le modèle autorise 150 km d’autonomie : avec une leçon à 25 ou 30 kilomètres de moyenne, on peut assurer une demi-journée de cours. »
Le Réseau du CER (Centres d’ Éducation Routière) se réjouit de sa collaboration avec Renault depuis 2010 sur ces modèles innovants.
Un sursaut d’intérêt en Angleterre
Chez nos voisins anglais, on note ces derniers mois un intérêt grandissant pour les véhicules électriques. Au mois de mars dernier, pas moins de 6 000 nouvelles immatriculations en Angleterre concernaient des types de véhicules électriques ou hybrides, soit une augmentation des ventes de 400 % par rapport à l’an dernier.
Ce sursaut remarquable s’explique facilement par la mesure incitative prise par l’état britannique : ainsi, le programme OLEV prévoit de récompenser les acheteurs de voitures électriques par une somme de 5 000£ soit environ 7 000 euros.
D’autres raisons motivent ces achats en masse : le péage urbain de la ville de Londres est désormais gratuit pour les véhicules électriques, et les sociétés sont imposés beaucoup plus lourdement sur les véhicules très polluants (35 %) que sur les véhicules entièrement électriques (5 %).
Tesla Motors partage ses brevets
Malgré tout, les progrès de la flotte électrique ne paraissent pas assez rapides à tout le monde. Elon Musk, milliardaire et propriétaire de la société Tesla Motors, a pris une décision radicale et inédite : partager avec ses concurrents les brevets de ses véhicules.
Il déclare : “Tesla Motors a été créé pour accélérer l’avènement du transport durable. Si pour le développement de nos véhicules électriques, nous déposons des brevets qui représentent de véritables pièges à propriété intellectuelle pour la concurrence, nous agissons d’une manière contraire à cet objectif. Tesla n’entamera donc aucune poursuite judiciaire contre toute personne qui, de bonne foi, veut utiliser notre technologie et nos brevets.”