Volkswagen : où en est l’affaire ?
Volkswagen s’est retrouvé récemment dans un grand scandale qui a éclaté aux Etats-Unis et qui a fait ressortir au grand jour l’utilisation par le constructeur allemand d’un logiciel de trucage ayant pour but de dissimuler l’émission réelle d’oxydes d’azote de ses modèles diesel lors des contrôles… À l’origine, des tests effectués par l’International Council for Clean Transportation, une ONG, qui a ensuite alerté l’agence de l’environnement américaine. Début novembre, nouvelle révélation de Volkswagen : il y aurait des « irrégularités » sur les émissions de CO2 cette fois-ci…
Les véhicules Volkswagen plus polluants en oxydes d’azote : état d’avancement de la procédure
Le scandale Volkswagen a éclaté en septembre dernier, concerne des millions de véhicules diesel mis sur le marché mondial par le constructeur allemand. Les voitures de la marque Volkswagen se sont avérées émettre plus d’oxydes d’azote qu’annoncé par le constructeur lui-même. Ces gaz nocifs (monoxyde d’azote et dioxyde d’azote) sont dangereux pour la santé et ont un impact écologique important.
Le 2 novembre dernier, nouveau rebondissement dans l’affaire : les petits, mais aussi les grands moteurs seraient concernés. Ainsi, seraient impliqués non seulement les véhicules de moyenne gamme (Volkswagen, Audi, Skoda, Seat) qui représentent environ 11 millions de voitures trafiquées à travers le monde, mais aussi, selon l’accusation de l’agence de l’environnement américaine, les véhicules haut de gamme avec une motorisation de 3 litres (Porsche Cayenne, Audi Quattro, Audi Q5, des Volkswagen Touareg). Leur nombre est évidemment inférieur à celui des véhicules moyenne gamme.
Les véhicules avec une petite motorisation commenceront à être rappelés à partir de janvier 2016. Les concessionnaires indiqueront les démarches à suivre aux propriétaires. Quant aux véhicules haut de gamme, la vente des modèles concernés sera suspendue aux Etats-Unis.
Les émissions de CO2 des véhicules fabriqués par Volkswagen seraient aussi supérieures
Le 3 novembre dernier, le quotidien allemand FAZ, prétendant avoir consulté des documents du constructeur, précise que la Golf BlueMotion émet plus de 100 gr/km de CO2 au lieu de 90 gm/km comme affiché. Les salariés de Volkswagen auraient aussi reconnu avoir manipulé les véhicules pour que les émissions CO2 lors des tests soient réduites.
Les véhicules en cause par cette nouvelle affaire sont essentiellement des voitures diesel, mais sur les 800 000 véhicules potentiellement concernés, il y aurait 100 000 à moteur essence. Ces voitures Volkswagen, ne sont pas aux Etats-Unis, selon le constructeur. Pour l’instant, une enquête interne devrait être menée.
Suite à l’affaire Volkswagen, Bruxelles revoit les normes antipollution dans le but d’imposer aux fabricants des tests qui seront obligatoires à partir de septembre 2017.
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